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Révélations sur les Finances Publiques de la Côte d’Ivoire : Les Clés pour un Changement

La Côte d’Ivoire, telle tant d’autres nations, fait face à des tensions financières dues aux enjeux géopolitiques mondiaux. Récemment, des scandales financiers ont secoué la gestion des fonds publics, affectant ainsi la gouvernance. En 2022, l’indice de perception de la corruption dans le secteur public a atteint 63 points, classant le pays au 99e rang mondial sur 180 pays, , ce qui reste inférieur à la moyenne.

Dans cet article, je partage 4 points essentiels pour assainir les finances publiques ivoiriennes :

1-Transparence Renforcée :

Promouvoir la transparence financière en publiant régulièrement les budgets, dépenses gouvernementales et contrats publics via un portail en ligne accessible à tous. La loi d’accès aux documents d’intérêt public en Côte d’Ivoire vise à renforcer cette initiative pour une gestion plus transparente des affaires de l’état.

2 –Institutions Anti-corruption :

Investir dans des organismes Nationale de Lutte contre la Corruption pour renforcer les capacités d’enquête et de sanction. En Côte d’Ivoire, des institutions telles que La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), l’Inspection Générale d’État (IGE) ou encore la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) ont été créées pour lutter contre la corruption et les fraudes.

En outre, il convient de mentionner les juridictions ivoiriennes, notamment la Cour des Comptes, qui affirme fermement sa volonté de garantir la transparence sur certaines questions concernant les finances de l’État. À cela s’ajoute la nécessité de réprimer les infractions détectées et de tenir responsables leurs auteurs, conformément à la loi en vigueur.

3-Réformes Législatives :

Il faut adopter des lois plus strictes pour sanctionner la corruption et protéger les dénonciateurs. Bien que les lois existent, leur application demeure parfois insuffisante, laissant souvent impunis les responsables de scandales financiers.

4-Participation Citoyenne :

Encourager la population à surveiller activement les finances publiques soit par recherche de l’information soit pour dénonciation . les projets comme « Finances Publiques, Notre Affaire à Tous » (FiPNAT) mis en œuvre par la Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) et l’Action pour la Protection des Droits de l’Homme (APDH) renforcent les mécanismes de transparence, de redevabilité et de participation citoyenne dans la gestion des finances publiques. la surveillance des finances publique peut se faire via des plateformes d’informations et de signalement en ligne pour dénoncer anonymement les cas de corruption.

Ces mesures pourraient constituer un pas essentiel vers un système financier public plus sain en Côte d’Ivoire.

L’assainissement de l’univers des finances publiques requiert diverses mesures complémentaires : des programmes de formation ciblés sur l’éthique et les risques de corruption pour les fonctionnaires, des séminaires réguliers promouvant l’intégrité et la gouvernance. Introduire des technologies innovantes pour limiter la manipulation des fonds publics, comme l’automatisation des transactions pour réduire les risques de détournement. En outre, garantir la responsabilité des actes de corruption par le biais d’audits indépendants réguliers des fonds publics, dont les conclusions devraient être rendues accessibles au public.


Les 3 conseils de mon père

« Instruis l’enfant, selon la voie qu’il doit suivre et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas », disait la bible dans le livre de proverbe. Ainsi, pendant notre croissance nous avons tous reçu des conseils de nos parents qui nous ont éduqués. J’aimerais, en cette rentrée, partager avec vous les trois conseils de mon père qui m’ont le plus marqués et pourraient vous orienter dans un nouveau départ. Le premier conseil que j’aimerais partager avec vous premièrement, c’est :

Conseil 1 – Ce qui fait un Homme c’est sa capacité à se relever et à aller de l’avant lorsqu’il est éprouvé

Ce conseil, il me l’a donné un jour alors que je déprimais. C’étais en année de droit et je voulais tellement valider toutes les UV (Unité de valeur) à la première session que j’avais travaillée avec acharnement et sans repos. Cependant, à la délibération des résultats après l’examen, j’avais à peine eu la moyenne dans deux UV. Il me restait 6 matières dans lesquelles recomposer pour valider mon année, je devais donc aller en deuxième session .

MON PERE ET MOI

Revenu du travail, mon père avait remarqué mon calme. Je lui ai alors annoncé la mauvaise nouvelle. Il a souri, m’a encouragé et m’a donnée le conseil que je partage avec vous : « Ce qui fait un homme, c’est sa capacité à se relever et à aller de l’avant lorsque c’est chaud ». Que pouvais-je bien dire ? Lui-même se relevait chaque fois qu’il recevait des coups de la vie. Il était un bel exemple de détermination, j’ai donc essuyé mes larmes et les jours suivants, j’avais repris la route pour la cité universitaire pour préparer ma 2e session.

Les examens de 2e session se sont bien déroulés et j’ai finalement eu la moyenne dans toute les matières restantes, ainsi chaque fois que je suis confrontée à un problème, je relève toujours la tête comme mon père l’a toujours fait.

Conseil 2 – Ce n’est pas tout ce qu’on a envie de faire qu’on fait

J’étais outré par l’attitude des parents d’un ami qui lui imposaient une certaine conduite. Selon moi, il y a un âge pour tout et la maturité de mon ami était assez suffisante pour faire ses propres choix. Et mon père n’était pas d’accord avec cela pour lui, il faut faire des compromis souvent, des sacrifices.

Avoir une grande famille à sa charge est une affaire de compromis, de choix, souvent douloureux pour soi mais susceptible de garantir une certaine cohésion et une paix, sans pareil. Il faut penser aussi à toutes les privations que nos parents font, rien que pour subvenir à nos besoins.

Ainsi, la vie est aussi une vie de sacrifice pour nous et les autres. Se battre pour les autres, nous garantit notre place auprès des nôtres. Je ne peux compter le nombre de fois où mes parents ont dû faire des sacrifices, passer des nuits entières à nos chevets lorsque nous étions malades, dépenser énormément en frais scolaires, loisirs, habillements. Si vraiment ils avaient fait tout ce qu’ils voulaient, je pense sûrement que je ne serais pas là, à ce stade de ma vie.

Conseil 3 – « Celui qui choisit mal sa femme a raté sa vie« 

Lorsque l’enfant atteint l’âge adulte l’une des volontés des parents, c’est de voir leurs enfants constituer leur famille aussi, c’est-à-dire trouver un conjoint assez digne, avec qui vous puissiez fonder une famille. La bible dit que  »celui qui a trouvé une femme à trouvé le bonheur ».

Mon père n’était qu’un stagiaire lorsqu’il a rencontré ma mère. Ma mère est restée à ses côtés jusqu’aujourd’hui. Elle s’est battue dans de petites activités commerciales pour le soutenir quand tout n’était pas rose. Ils ont connu des hauts et des bas, toutefois, ils sont restés soudés.

Il arrivait qu’ils soient en désaccord, mais rien de méchant, les palabres n’étaient pas de notre quotidien. Plus de 30 ans de vie commune pourtant l’ambiance est toujours zen à la maison et remplie de moments heureux. Mes sœurs et moi avons baigné dans une excellente atmosphère familiale, des parents assez ouverts et à notre écoute. Un père qui cuisinait parfois et faisait naturellement certaines tâches ménagères.

De nos jours la société actuelle recense plusieurs couples dont les incompatibilités sont notoires, des vies gâchées, des familles disloquées pour des choix de conjoint mal ficelés. Les procédures de divorce pullulent dans les palais de justices et des gouffres se créent dans les familles. 

Ainsi, mon père m’invitait à être patient et à prendre mon temps pour choisir la vraie épouse comme ma mère. Cette tâche n’est pas la plus simple, mais bon, je pense que les choses viennent à point nommé et en temps opportun à celui qui sait attendre.

Si vous pensez que ces quelques conseils vous ont été bénéfiques, n’hésitez pas à commenter, liker et à partager. Dites aux autres que Lejudik est de retour .


projet d’appui à la prévention des crises et à la consolidation de la cohésion sociale : 9 groupements reçoivent des kits AGR dans le département de Toulepleu

le groupement Siatizi de Pehe recevant leurs kits pour un atelier de coiffure et recyclage destinée aux jeunes filles mères

Selon le UNHCR ce sont 3000 réfugiés ivoiriens qui ont été rapatriés en 2019. le retour au pays est une étape très délicate qui nécessite des mesures importantes en vue de faciliter la réintégration et la réinsertion socioéconomique de ses populations déplacées retournées et à faire en sorte que ce retours ne soit plus source de conflits. Ainsi tous les organismes humanitaires sont à l’œuvre en vue de faciliter ce retour et aider ces communautés au relèvement et au développement

Le samedi 20 décembre 2019, la salle du foyer des jeunes de Toulepleu avait commencé à faire le plein grâce aux populations de toute la zone venu pour participer à la cérémonie de remise des kits aux bénéficiaires du projet d’appui à la prévention des crises et à la consolidation de la cohésion sociale et de l’inclusion sociale exécute par le PNUD et financé par la République fédérale d’Allemagne .
Cette cérémonie fait suite à différentes activités du projet initié depuis 2 mois à savoir : des sessions de formations en gestion d’activités génératrices de revenus, en mécanismes d’alertes et de prévention des conflits, des conférences publiques suivies d’activités sportives pour promouvoir la cohésion sociale .


Vers 10 h, la cérémonie a débuté par la reprise en chœur par toute l’assistance de l’hymne national. Le maître de cérémonie introduisant la cérémonie, a donné l’occasion a monsieur Kah Gueye , 2e adjoint au maire représentant le maire de la commune de toulepleu de dire des mots à l’endroit des invités.

Dans son allocution, Monsieur Kah Gueye à signifier « ne rien avoir à dire concernant les activités de l’ong pehe qui depuis la phase 1 du projet a marqué les esprits dans la région avec la qualité de ses actions et des dons ». Ensuite il a invité les bénéficiaires à prendre au sérieux leur activité.
Intervenant à la suite de monsieur l’adjoint au maire, monsieur Bohi Nazère, le chef de projet, a situé sur le contexte, les objectifs de la mise en œuvre du projet, les activités et la cible. Ce sont au total 9 groupements issus de 9 villages (Pehe, Bohibli, Paoubli, Bohobli, Ziombli, klobli,Grepleu, Pantroya) cibles du projet qui recevront en ce jour des kits pour des activités de commerce de riz, Atelier de formation en coiffure, la location de bâches et chaises et des équipements pour la pêche artisanale.

DE gaude à droite : kah Gueye 2e adjoint au maire de toulepleu ; au centre , M.Zoumana Domandé; à droite M.Nazere Bohi, chef de projet ong pehe
crédit photo : Lejudik


Présidant la cérémonie, le sous-préfet de toulepleu ; monsieur Zoumana Diomandé a, au nom du préfet de toulepleu absent pour raison professionnel lié à son affectation remercié les différents participants et partenaires techniques et financiers. Pour monsieur le sous-préfet : « Ce qui m’intéresse dans ce projet, je vais dire la façon dont le projet est conçu. prévenir les crises parce que ce qui est l’origine de toute cette situation, c’est la crise. C’est la guerre qu’il y a eue qui a occasionnée le déplacement massif des populations dans des conditions que vous savez,dans un pays frère. En même temps, qu’on les rapatrie, on créer aussi les conditions de leur réintégration pour ne pas qu’il reste là oisif, pour qu’ils réapprennent à vivre en communauté, en société. C’est tout le sens que prend cette activité, il faut donner les moyens au sens économique et social aux populations rapatriés de se prendre en charge. Vous préparez moralement financièrement et physiquement à vous prendre en charge et à vous accompagner. Il s’agit dans la mise en œuvre du projet de vous donner les kits. Cette fois-ci le projet à un 2e objectif qui va à l’endroit des jeunes. Non seulement le volet cohésion sociale, les besoins sociaux économiques et un volet entrepreneuriat ».

S’adressant aux populations déplacées revenu dans leurs localités, il leur a demandé « de fructifier les dons afin que cela profite à d’autres refugiers, car d’autres continuent de revenir » . La cérémonie du jour a pris fin par la remise des différents kits aux groupements cible du projet qui étaient en joie dès réception de leurs équipements.


Éducation en côte d’ivoire: les femmes ont aussi le droit d’aller à l’école

Crédit photo : Tyck via Iwaria.com
Crédit photo : Tyck via Iwaria.com

En Afrique, l’éducation scolaire des filles a toujours été mise en second plan, par rapport à celui des garçons le taux d’alphabétisation chez les filles reste très bas. Les statistiques en la matière sont légions et démontrent clairement que peu de jeunes filles ont accès à l’éducation.

La responsabilité de la famille

La société, phallocratique, a axé son développement en grosse partie sur les hommes et a ignoré le rôle prépondérant que pourrait jouer la femme. On lui a reconnu le droit aux tâches ménagères, au mariage et à l’enfantement, et résultat des courses : sur des générations, on a toujours du mal à supporter de voir une femme dans des postes de haut rang habituellement occupé par les hommes. Lorsqu’une femme est indépendante et s’affirme par son intellectualisme, elle fait peur aux hommes.
Premièrement, la responsabilité de cet échec revient à nos familles. Je pense que chaque parent, en mettant un enfant au monde, espère avoir un retour sur investissement en finançant les études de son enfant. Ce qui veut dire qu’en réalité, on fait des enfants parce qu’on veut faire d’eux des sources de revenus, pour servir ses propres intérêts au lieu de le faire parce que cela fait partie des droits que l’enfant acquiert à sa naissance. En réalité, on devrait plutôt privilégier « l’intérêt supérieur de l’enfant » comme le proposent les instruments juridiques de protection relatifs aux enfants. On ne met pas l’enfant à l’école pour soi, mais pour l’enfant lui-même, pour les bénéfices qu’il en tirera lui-même avant d’en tirer une quelconque conséquence à l’égard de ses géniteurs.

Conséquences de l’analphabétisme

Il y a une femme dans ma famille, une femme très battante, éduquée à l’ancienne, au temps de mes grands-parents et en milieu rural. En milieu rural, s’est toujours posé le problème de l’intérêt de mettre une femme à l’école. Malheureusement pour ma tante, son père a décidé de ne pas la mettre à l’école et la fondre dans le moule de la femme africaine qui ne va pas à l’école, au foyer avec beaucoup d’enfants.

In fine ma tante est aujourd’hui âgée d’une cinquantaine d’années sans savoir lire ni écrire.

Elle est spécialisée dans la médecine traditionnelle, et on ne peut comptabiliser la kyrielle de patients qui défilent à son cabinet. Ce qui est extraordinaire, c’est qu’elle a la maîtrise de son métier. Quand vous l’entendez en consultation, vous croiriez entendre là un docteur en médecine, elle utilise des termes médicaux et justes. Elle aurait fait un bon médecin si elle était allée à l’école.

En dehors de cet aspect relevé plus haut, le fait de n’avoir pas été à l’école la rend dépendante des autres à presque tous les niveaux. Elle doit être assistée, des actes les plus compliqués (procédures administratives, bancaires…) aux plus simples comme composer un numéro sur son téléphone ou même relever un numéro. Cette dépendance n’est pas sans gêne pour elle, car à chaque étape elle est obligée de se rabaisser et de s’excuser tout le temps pour avoir de l’aide alors même que c’est une grande dame.

Je note combien cela peut être humiliant et dérangeant pour elle. Au moment où j’écris ce billet, je vous assure qu’en plus d’écrire mon billet, je suis aussi occupé à lui expliquer toutes les choses, un peu comme l’instructeur d’un enfant à l’école primaire. Rien n’est facile avec elle, il faut tout le temps expliquer et détailler. Son agenda en main, depuis ce matin, je suis de corvée téléphone : on doit appeler tous ses patients, parents et amis. Malgré le fait qu’elle ne sache pas lire, elle a mis des repères dans son agenda pour lui permettre de reconnaître l’endroit où sont placés des numéros de certains particuliers.

Une fois écrit par le titulaire du numéro, elle hachure d’une manière différente à chaque fois sur le côté du numéro, ainsi elle réussit à se retrouver dans la multitude de numéros qui remplit son agenda. Cette ingéniosité ne suffit malheureusement pas, il faut aussi lire pour s’assurer que c’est le numéro de la bonne personne. En pensant à leurs propres intérêts, les parents ont empêché ce « médecin » d’éclore. Elle n’est pas devenue finalement cette femme de foyer que ses parents voulaient, mais une femme qui vit seule sans enfant sans savoir lire et écrire.

Le manque de volonté de la jeune fille elle-même de changer les choses

Notre vie actuelle peut être le résultat de plusieurs mauvais faits souvent indépendants de notre volonté, néanmoins l’on a toujours l’occasion de rectifier le tir. Car comme pouvait lui expliquer un grand orateur, Mohamed Sanogo, il y a des UV (unités de valeur) de la vie qu’on est obligé de rattraper tôt ou tard. Il faut en avoir la volonté. La volonté de sortir de l’obscurantisme intellectuelle, la volonté de faire bouger les lignes.

À l’époque, j’encourageais une jeune fille d’une vingtaine d’années qui avait décidé de rattraper le temps perdu en s’inscrivant dans une école primaire et au fil des années elle progressait pour se voir atteindre le niveau du lycée. De la simple servante qu’elle était, elle est devenue une personne instruite au niveau lycée rien que par la volonté et les cours du soir. Cette opportunité de faire les cours du soir est une initiative de l’UNESCO, qu’on appelle communément cours UNESCO. Ce projet a permis d’instruire de nombreuses personnes notamment plusieurs jeunes filles exerçantes de petits métiers et sans instructions, d’atteindre des niveaux universitaires, accéder à des concours administratifs et occupé des potes important.

Lorsque j’étais en mission dans l’extrême ouest de la Côte d’Ivoire, dans le département de Toulepleu, j’avais noté dans tous les villages que les jeunes filles stagnaient après avoir quitté l’école soit pour des questions de moyens financiers soit pour des grossesses précoces. Elles s’étaient arrêtées en chemin aussi, attendant gracieusement un époux volontaire, désireux pour épouser une fille sans ambition et illettrée. Plusieurs filles là-bas se retrouvaient sans repère et modèle de réussite. La fatalité leur a fait accepter une vie limitée au lieu d’une vie d’indépendance, d’autonomie, de liberté. Elles étaient jeunes, mais n’avaient pas la volonté réelle de faire de longues études.

S’il est vrai que l’État fait ce qu’il peut pour combler ce manque criard de jeunes filles à l’école notamment en rendant obligatoire l’éducation pour tous les enfants, je reste convaincu que chacun peut à son niveau impulser le changement en famille, au village, dans la «société africaine».

J’ai plusieurs fois réfléchi à la meilleure stratégie pour insuffler un changement de mentalité à ces jeunes filles et j’avoue que je reste toujours dans la réflexion même s’il est vrai que des pistes de solutions sont en train d’être explorées : des séances de coaching et de motivation avec des modèles féminins, je reste ouvert à vos propositions.

Dès lors si vous avez expérimenté des stratégies qui ont bien marché, n’hésitez pas à les partager avec nous en commentant/partageant l’article de sorte à favoriser et à encourager davantage la scolarisation des jeunes filles avec cette rentrée scolaire 2019-2020 qui a déjà débuté.


Côte d’Ivoire/ accès à la justice : le Ministre de la Justice et des droits de l’homme fait des consultations juridiques sur les réseaux sociaux

Dans la rubrique : « Les jeudis du GDS » sur la page Facebook officielle du ministère de la Justice et des droits de l’homme, le Ministre en charge du dit ministère s’adonne tous les jeudis aux « jeux » de conseil juridique.

Dans mes balades sur les réseaux sociaux, j’ai découvert la page Facebook du ministère de la Justice, mais bon, je n’y avais pas prêté attention.  Toutefois  après avoir bien réfléchi, étant moi-même activiste des droits de l’homme quoi de plus important que de suivre le ministère en charge des questions de droits.

Ce que j’y ai découvert m’a plutôt émerveillé ; à l’opposé des pages inintéressantes et muettes de certains ministères cette page, en plus de révéler les activités du ministère, partageait des extraits vidéos d’une émission de la télévision nationale RTI 1 (matin Bonheur) dans laquelle des magistrats ou professionnels  traitaient de thématiques relatives au Droit.

En outre, la page proposait d’apporter des conseils juridiques aux populations à travers une rubrique qui se tient tous les jeudis. Je ne sais pas depuis quelle période cela a débuté, mais il mérite qu’on en parle. Dans cette rubrique, on découvre plusieurs questions ou préoccupations adressées au Ministre Sansan Kambilé qui prend le soin de répondre minutieusement aux préoccupations. On sent dans les réponses la touche du juriste. Dans ces réponses, on apprend beaucoup de choses sur les questions procédurales et les solutions aux problèmes juridiques.

Pour le juriste l’exercice le plus réputé reste le cas pratique. Cet exercice nécessite de la concentration face à la pléthore d’informations qui se trouvent dans le texte. Vous devez en tirer les faits en excluant les éléments inutiles, faire une qualification juridique des faits, trouver le problème de droit et la solution applicable conformément à la jurisprudence et aux textes en vigueurs. Les réponses et les conseils sont tellement bien rédigés que je croirais voir mon professeur de droit civil de l’époque, monsieur Coulibaly Climenlo en train de corriger un cas pratique. Les internautes prennent plaisir à suivre et à lire les différentes publications, on peut lire mêmes dans les commentaires les encouragements de certains acteurs clés de la société civile ivoirienne.

capture d’écran des commentaires des internautes sur la rubrique Les jeudis du GDS

capture d’écran des        commentaires des internautes

 

Cette démarche du ministre est à saluer; plusieurs obstacles jonchent le chemin du droit d’accès à la justice en Côte d’Ivoire malgré plusieurs reformes notamment du code de procédure pénales et autres toutefois des actions doivent être menées de sorte à rapprocher les populations de leur justice et de renforcer la confiance envers cette institution. Cette démarche est vraiment bonne et devrait se faire sur d’autres jours et prendre en compte beaucoup plus de requêtes.

Le ministère est vraiment décidé d’apporter de l’aide à tous les demandeurs, car elle a aussi mit sur pied une ligne téléphonique ( 20 22 32 20) ouverte du lundi au vendredi de 08H à 16 H à laquelle la population pourrait obtenir des conseils, mais aussi dénoncer certains abus et violations.

Les autres ministères devraient prendre exemple sur le ministère de la justice et se rapprocher des administrés. Si le ministre m’accorde une audience après cet article je veux bien le rencontrer afin de voir de près comment tout cela s’organise et fonctionne . si vous avez des préoccupations concernant certains éléments de cet article mettez le en commentaire et si toutefois si cette information a été utile n’hésitez pas à partager SVP.