En Côte d’Ivoire, le réchauffement climatique sur les plages de San Pedro
San Pedro est une belle ville côtière du sud-ouest de la Côte d’Ivoire dont le développement en cours nécessiterait qu’on prenne en compte certaines questions environnementales notamment la question du réchauffement climatique et d’avancée de la mer.
J’ai grandi à San Pedro bercé par le son des vagues. En effet mon père étant toujours en mission ce n’était qu’à la fin du mois qu’il rentrait en famille pour passer du temps ensemble et ça ne nous déplaisait pas tant qu’on avait droit à son retour aux petits cadeaux et attentions de tout genre.
Quand papa était là les dimanches, c’était sortie détente à la plage. On y passait tout l’après-midi à jouer dans le sable, construire des châteaux de sable et aussi plonger dans la mer sous l’œil vigilant de nos parents.
La tradition de faire un tour à la plage
En second cycle de lycée j’avais acquis une certaine liberté quant à mes allés et venues, ainsi dès que j’avais du temps c’était l’escapade à la plage avec mes potes, on y passait presque tout notre temps libre. C’était devenu comme une tradition de faire un tour à la plage même s’il était question ce jour-là de nous détendre à la piscine. J’ai pu observer cette mer tout aux fils de ces années et en remarqué les mutations.
Concernant les mutations, j’ai pu remarquer un phénomène grandissant qui risque de faire disparaître toute la longue dune de sable qui jonche les bords de la mer.J’ai pu le remarquer par le simple fait qu’avant, nous avions des repères sur le sable, c’était souvent un vieux rocher ou même les restants d’un gros arbre enfui en plein milieu du sable, mais aujourd’hui submergé par l’eau de mer.
On peut aussi observer qu’en plus de sable qui se fait englouti, la terre à des centaines de mètres du sable se fragilise et laisse tomber les arbres qui s’étaient terré en son sein. Les maquis sur les bords sont obligés de créer des ceintures de sac plein de terre pour freiner la tomber du sol ou d’élire domicile plus haut.
Le spectacle que je découvrais-là n’était plus celui de ces belles plages vierge que je chérissais temps, ajouté à cela la surexploitation de la plage : avant l’on pouvait trouver des plages vierges sur lesquelles on pouvait passer du temps sans être dérangé par qui que ce soit. Aujourd’hui tout le bord est exploité par des particuliers ou la mairie qui construisent des maquis partout, tout le long de la côte, limitant ainsi l’accès de la plage à tout le monde. En tout cas des mesures visant à protéger les bordures de mer devraient être prises afin que ce patrimoine ne disparaisse pas comme certaines plages ont déjà fait l’objet dans les zones de Grand Lahou .
Commentaires